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  • Photo du rédacteureloypaul

Nous ne pouvons pas abandonner nos enfants et petits-enfants...

En cette période fin d’année, les enfants dès six ans doivent porter le masque. Il ne s’agit pas d’un bal masqué ou d’un carnaval anticipé. Non. La réalité est tout autre.

Même si le coronavirus trouble notre bien-être, nous devons admettre que nous avons beaucoup perdu, déjà bien avant l’arrivée du virus... Derrière ce masque se dissimule une diminution de notre qualité de vie.

L’air et l’eau que nous polluons, les forêts que nous détruisons, les animaux que nous maltraitons, les champs que nous arrosons de pesticides, les enfants d’autres pays que nous obligeons à travailler pour notre confort, les plastiques qui nous inondent sont autant de raisons de la dégradation de notre environnement.

En connaissance de cause, nous sommes responsables de l’éducation que nous allons donner à nos descendants.

Que pouvons-nous faire ?

Les enfants, dès quatre ans, sont capables déjà de comprendre certains principes, certaines règles. Il est de notre devoir de leur parler, de leur expliquer, de leur dire la vérité.

Notre mode de consommation n’est pas bon. Nous gaspillons la nourriture, nous vénérons les fast-foods, nous surconsommons de la viande, nous achetons des produits contre-nature et j’en passe.

Il est vrai que le marketing publicitaire ne nous aide pas. C’est un euphémisme. Et nous y perdons notre latin quand nous devons remplir le caddie.

Avec les enfants, apprenons à décrypter les messages publicitaires !

Si nous achetons de la viande, avons-nous la preuve qu’elle ne provient pas d’un élevage industriel, qui participe à la déforestation ? Si nous achetons du chocolat, avons-nous la certitude que ses fèves n’ont pas été récoltées par des enfants travailleurs ? Si nous achetons de la pâte à tartiner, avons-nous la conviction que l’huile de palme qu’elle contient ne provient pas d’une forêt tropicale dévastée ? Si nous achetons des fraises… Si nous achetons des collations…

Apprenons à nos enfants à consommer nos produits locaux, ceux du terroir, ceux qui respectent les saisons, ceux qui nous garantissent une alimentation saine.

Apprenons-leur à discerner les fléaux invisibles qui se cachent dans notre alimentation : le sucre, le sel, les mauvaises graisses.

Arrêtons de leur faire croire que le niveau de vie et la réussite sociale se mesurent à la puissance de la voiture, au design du smartphone et au prochain vol pour les Caraïbes.

Il ne faut pas qu’ils s’imaginent que faire partie de la « famille » des réseaux sociaux va leur garantir un épanouissement sans limites… Quelle illusion !

Il faut prendre la peine de rappeler à nos petits que la solidarité n’est pas un vain mot, même si le monde capitaliste tend à nous démontrer le contraire et agrandit les inégalités.

Je pense qu’il est urgent de prendre le temps de dire à nos enfants que la survie de notre espèce passera par les décisions qu’ils prennent aujourd’hui et celles qu’ils prendront plus tard, adultes. Nous avons l’immense responsabilité de les aider à faire les bons choix.

Le climat s’emballe. La nature souffre. Elle crie son désespoir. Il est temps de l’écouter.

Non ! Nous ne pouvons pas abandonner ceux et celles qui vont vivre dans le monde de demain.

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